Cellu M6 Alliance :
«l'important, c'est ce dont la patiente a besoin pour se sentir mieux»
Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1529 - 11/10/2018
Fabienne Malige utilise le Cellu M6 depuis plus de 25 ans. Elle a connu les différentes générations de l'appareil et est particulièrement enthousiasmée par la version Alliance, commercialisée depuis 2016. Elle nous explique pourquoi.
Diplômée en 1992, Fabienne Malige a rapidement eu l’occasion de tester le Cellu M6 puisqu’il y en avait un dans le premier cabinet où elle a exercé. Elle l’utilisait essentiellement pour des traitements d’ordre esthétique, ainsi que sur des cicatrices de césariennes et des jambes lourdes. “J’avais remarqué que cela permettait d’obtenir des résultats plus vite qu’en travaillant exclusivement à la main, même si le traitement était un peu douloureux parce que la machine était moins perfectionnée qu’aujourd’hui”, se souvient-elle. Désireuse d’orienter sa pratique sur l’axe mère-enfant, elle se forme à la méthode Le Métayer et en kinésithérapie respiratoire. “Je me suis lancée à fond là-dedans, j’adorais ça !”
Depuis le début de sa carrière, cette kinésithérapeute part fréquemment en formation “pour se tenir au courant des dernières techniques ou évolutions technologiques et rafraîchir ses connaissances. J’ai toujours acheté la dernière version en date du Cellu M6. J’en suis à la 4e. La force de la société LPG, c’est son Cosire [1]. L’importance accordée à la recherche a toujours été un élément déterminant dans mes investissements”, insiste-t-elle.
Un équilibre vite trouvé
Elle utilise son Cellu M6 chaque jour, à la fois en esthétique (40 % de son activité) et en thérapeutique. “Au niveau tissulaire, cela permet une libération des blocages et c’est une bonne façon de stimuler le fibroblaste pour favoriser la production d’élastine et de collagène.” Les applications sont nombreuses :
“DLM et cicatrice chez les patientes opérées d’un cancer du sein, préparation d’une reconstruction mammaire et traitement des suites, drainage du membre inférieur, liposuccion, abdoplastie, suites des mélanomes ou autres cancers opérés au niveau du visage (sur prescription médicale, une nécessité en oncologie), etc.”
“Après l’annonce du cancer, se met en place un accompagnement au long cours. Je suis présente aux côtés de la patiente à chaque étape de son parcours de soins. J’ai investi dans un rameur pour proposer de l’aviron santé [2]. Par ailleurs, si la patiente a envie d’un soin au visage, je le fais, même si ce n’est pas pris en compte par la Sécurité sociale. L’important, c’est ce dont la patiente a besoin pour se sentir mieux.” Avec elles, elle “applique le tarif Sécu. Le Cellu M6, je le paye sur les séances d’esthétique. En 3 ou 4 mois, c’est fait”.
Identique au palper-rouler manuel
La version Alliance associe 2 techniques brevetées : les rouleaux et les clapets, “qui reproduisent les pincements Jacquet et ont une action triple : déstockage, drainage et redrappage tissulaire, ce qui n’était pas possible auparavant”, insiste Fabienne Malige, qui résume : “Enfin une machine qui reproduit vraiment notre palper-rouler manuel ! Résultats : les bénéfices sont bien plus importants, y compris sur les peaux matures ou irradiées et fragilisées par le traitement du cancer.”
Sur les cicatrices, la kinésithérapeute peut “intervenir de façon plus précoce pour éviter l’apparition d’un œdème, en travaillant à distance, mais aussi pour mobiliser les tissus sans tirer sur la cicatrice.
À l’ablation des fils, on se rapproche de plus en plus de la cicatrice pour soulever les barrières du derme”, détaille-t-elle.
[1] Comité scientifique composé d’experts dans les domaines de la santé, de la beauté et du bien-être : chirurgiens, médecins esthétiques, dermatologues, phlébologues, kinésithérapeutes... Son rôle est de collecter des données objectives démontrant l’efficacité des techniques LPG.
[2] Fabienne Malige a proposé à ses patientes de participer au prochain Challenge Avirose (lire Ka n°1518 p. 16).
© D.R.