Se former, s'informer, s'entourer...

Participez à la refonte du code de déontologie

Sophie Conrard
- 18 février 2019

Le Conseil national de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes souhaite faire évoluer le code de déontologie en matière d'information et de publicité. Comme un kinésithérapeute doit-il pouvoir communiquer à l'attention du public en 2019 ? Vous êtes invités à donner votre avis.



Conscient de l'évolution des pratiques et des nouveaux outils de communication, le CNOMK souhaite réformer le code de déontologie, en particulier au sujet de l'information délivrée au public et de la publicité. Pour savoir ce que souhaite la profession, il organise une consultation en ligne à laquelle chacun peut prendre part.

Vous êtes invités à vous exprimer sur "la façon dont un kinésithérapeute, en 2019, peut communiquer vers le public, eu égard à son statut de professionnel de santé et à son environnement géographique mais aussi professionnel. Ce questionnaire est composé de questions à choix multiples et de quelques champs de libre expression. Aucun élément ne permettra à l’ordre d’établir un lien, même indirect, entre vos réponses et votre identité. Ce questionnaire reste strictement anonyme", assure l'Ordre.

Actuellement, le code de déontologie interdit la publicité aux masseurs-kinésithérapeutes et "restreint de façon exclusive l'information à destination du public en établissant une liste des mentions et des supports autorisés", rappelle l'Ordre. L'an dernier, le Conseil d’État s'est penché sur la question des "Règles applicables aux professionnels de santé en matière d'information et de publicité" et a estimé, dans son rapport, qu'il serait "préférable de revoir les différents codes de déontologie des professions de santé en y retirant la notion d'interdiction de publicité mais en encadrant les informations que les professionnels peuvent délivrer au public", rappelle l'Ordre. "L'apparition des réseaux sociaux, des notes et des commentaires des kinésithérapeutes sur les moteurs de recherche, l'utilisation des sites Internet mais aussi les pratiques des autres professionnels de santé et des autres professions réglementées en matière d'information et de publicité nous obligent à revoir différemment notre façon d'apprécier les circonstances d'utilisation de ces nouveaux outils."

À partir des idées qui émergeront de cette consultation, le CNOMK fera des propositions de modification du code de déontologie qu'il transmettra au ministère de la Santé, après un vote des conseillers nationaux. Des ajustements seront sans doute effectués, après quoi le texte sera soumis à l’avis de l’Autorité de la concurrence, puis de la section sociale du Conseil d’État.

©Richard Villalonundefined undefined

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