L’ambiance est particulière. Nous sommes tous confinés depuis une dizaine de jours, ceux qui le peuvent télétravaillent, d’autres s’efforcent d’occuper leurs enfants, bon nombre d’entre vous se demandent comment ils seront indemnisés pour leur perte d’activité... Et les soignants hospitaliers font tout ce qui est en leur pouvoir pour prendre en charge les patients atteints par le coronavirus, dans des conditions de plus en plus difficiles : pénurie de masques, de matériel de ventilation, de lits dans les services de réanimation, etc. On conseille à ceux qui ont affiché un caducée sur leur pare-brise de l’ôter, temporairement : certaines personnes n’hésitent pas à vandaliser les voitures dans l’espoir de trouver des masques ou du gel hydroalcoolique ! D’autres font des réserves de nourriture, de façon totalement irrationnelle. Tout cela me laisse sans voix.

À la rédaction, nous avons pris le parti de maintenir le cap, autant que possible. Chacun travaille chez soi. Avec un ordinateur, un téléphone et une connexion Internet, nous pouvons nous organiser et accomplir l'essentiel de notre mission. À l’heure où j’écris ces lignes, notre imprimeur continue à faire tourner ses rotatives, et la Poste à acheminer les journaux. S’ils devaient à leur tour interrompre leur activité, je vous invite à vous rendre sur notre site www.kineactu.com où nous continuerons à publier nos articles.

En attendant, prenez le temps de parcourir ce numéro, où vous trouverez quelques nouvelles encourageantes : l’accès direct devient une réalité pour les patients souffrant de lombalgie aiguë ou d’une entorse (p. 18) ; les travaux de réécriture de la NGAP avancent (p. 20 à 24) ; la FFMKR vient de conclure un partenariat très intéressant pour ceux qui s’investissent dans le sport santé (p. 10).