L’enquête de représentativité pour les organisations syndicales de masseurs-kinésithérapeutes libéraux a été ouverte le 16 avril. Conduite par la Mission nationale de contrôle et d’audit des organismes de Sécurité sociale (MNC), qui dépend de la Direction de la sécurité sociale (DSS), elle conditionne l’habilitation des syndicats à participer aux négociations conventionnelles avec l’assurance maladie. Elle tient compte de critères d’effectifs, d’indépendance financière, d’audience électorale, mais aussi des voix obtenues lors des élections aux unions régionales des professionnels de santé (URPS) d’avril. Sur le plan national, la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) a remporté 46 % des sièges, Alizé 32 % et le Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR) 22 %.

Les syndicats ont jusqu’au 16 mai pour transmettre leurs dossiers de candidature. L’enquête en elle-même est plus ou moins longue, selon la clarté des informations transmises notamment. Lors de la précédente enquête de représentativité, Alizé n’avait pas été déclaré représentatif car il ne représentait que 0,45 % des kinésithérapeutes libéraux. Son audience a-t-elle progressé ? Par ailleurs, la DSS avait jugé que le SNMKR seul n’était pas représentatif, c’est pourquoi celui-ci s’était allié avec Objectif Kiné. Ce dernier ayant été dissous à l’automne 2020, le SNMKR seul remplira-t-il les critères requis ?

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