Les membres de la FFMKR pleurent la disparition de leur confrère Tarek Ait-Ammar, décédé à 39 ans.

Diplômé en 2013 après des études à la Haute école de la communauté française "Paul-Henri Spaak" de Bruxelles, il s'était rapidement engagé pour la défense de sa profession. D'abord au SNMKR, puis à la FFMKR, depuis 2019. "Il siégeait à nos côtés en commission paritaire départementale et avait remarqué que nous avions bénéficié de formations pour les cadres syndicaux", se souvient Philippe Fournet, président du syndicat FFMKR 94, auquel il a adhéré dans un premier temps. Puis il a déménagé à Coulommiers, en Seine-et-Marne, et a donc adhéré au syndicat FFMR77, dont il était sur le point d'intégrer le bureau avec Alain Diard, son président.

Il était aussi très investi dans la recherche, et membre du conseil départemental de l'Ordre du Val-de-Marne. "C'était un jeune prometteur, très investi. Un homme bien.", regrette Philippe Fournet.

Frappé par un Covid-19 fulgurant, il était dans le coma depuis le 21 décembre dernier. "Nous avions régulièrement de ses nouvelles. Son agonie a été longue et certainement douloureuse, avec de nombreuses opérations. Mais il se sera battu jusqu’au bout. Nos pensées vont vers sa famille, à qui nous présentons nos sincères condoléances", dit Philippe Fournet, au nom de son syndicat.

"Tarek était en permanence animé par cette envie de faire avancer notre profession, par un combat permanent, toujours présent et à l’écoute des uns et des autres. Nous saluons la mémoire de cette trop courte carrière et de son engagement. C’était un excellent confrère plein d’allant, de dynamisme et toujours gai et souriant. Nous sommes dévastés, abasourdis et le regretterons beaucoup ; les mots sont insuffisants. Nos pensées vont vers sa famille et ses proches à qui nous souhaitons tout le courage possible", écrivent les élus du CDO 94.