Avec presque la moitié des suffrages, la Fédération confirme sa position de force au sein de la profession.

À l'issue de ces élections, "la FFMKR confirme sa position de leader de la kinésithérapie", se réjouit la Fédération dans un communiqué, saluant "la qualité de la campagne menée par le SNMKR et Alizé". "Ces résultats confirment la tendance observée lors des précédentes élections à la Carpimko et plus récemment aux URPS." À l’occasion de ce renouvellement partiel, il y avait 3 sièges à pourvoir pour le collège des kinésithérapeutes. La FFMKR a remporté 49,39 % des suffrages, Alizé 34,22 % et le SNMKR 16,39 %, ce qui se traduit par 2 sièges pour la FFMKR et 1 pour Alizé. Sont ainsi élus pour la Fédération Stéphane Beulay et Céline Marchal (titulaires), avec pour suppléants respectifs Sterenn Houel et Thomas Prat.

Le gros point noir de ces élections est le taux de participation : seulement 16,51 %. "Cela doit nous interroger collectivement", note Sébastien Guérard, président de la Fédération, déçu de ce chiffre. Il faut dire que les kinésithérapeutes ont été beaucoup sollicités cette année avec l'élection présidentielle et les législatives. Le taux de participation n'est pas meilleur pour les autres professions paramédicales : 8,47 % pour les infirmières, 16,16 % pour les orthophonistes, 22,85 % pour les orthoptistes et 9,31 % pour les pédicures-podologues.

"Au moment où le pouvoir d’achat des kinésithérapeutes recule sous l’effet conjugué du gel des tarifs et de l’inflation, la FFMKR sera intransigeante et fera des choix politiques forts afin de garantir une revalorisation des honoraires, le maintien de l’autonomie de la Carpimko, l’indexation de la pension des kinésithérapeutes sur l’inflation, l’amélioration de la retraite complémentaire, de la protection sociale et des droits parentaux et l’alignement de l’ASV sur celui des médecins."

Elle "remercie ses adhérents et ses soutiens, qui se sont mobilisés à l’occasion de ces élections dont le résultat permettra à la profession, on l'espère, d’aborder sereinement la réforme des retraites à venir".

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