Quel sort vous sera réservé dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 ? Y serez-vous seulement mentionnés ? Quelle option serait préférable ? Des bruits courent depuis le début de l’été mais à l’heure où je rédige cet édito, aucun texte ni brouillon n’est disponible. Le “nouveau” (je mets des guillemets car sa nomination date déjà du 20 juillet) ministre de la Santé voudra sans doute y imprimer sa marque.

Envers ce dernier, les attentes sont immenses. L’hôpital public semble en perdition. Le secteur du grand âge réclame qu’on lui fixe un cap, alors que la loi sur le bien-vieillir a été reportée aux calendes grecques. Les libéraux veulent être impliqués dans la construction du “système de santé de demain”. On attend avec impatience ses premières décisions significatives - autres que “limiter la hausse des arrêts maladie” ou “banaliser le port du masque”. Que fera-t-il, par exemple, pour redonner du sens au travail des soignants, en particulier à l’hôpital ? Peut-être pourrait-il piocher des idées auprès de l’association SPS (Soins aux professionnels de la santé), qui consacrait justement un colloque à ce sujet le 31 août (je vous en proposerai un compte rendu dans le Ka n°1638).

Le 8 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale de la physiothérapie, la World Physiotherapy a choisi de faire un focus sur l’arthrite (lire p. 5). Dans vos cabinets, vous êtes invités à en parler avec vos patients pour “les sensibiliser à la contribution cruciale de votre profession au maintien de leur santé, leur mobilité et leur indépendance”, explique l’organisation internationale, mais aussi à l’importance de pratiquer une activité physique régulière malgré les symptômes de la maladie. À vous de jouer !