Plus de 5 % de la population française développe une pathologie respiratoire chronique, responsables de 3,7 milliards d'euros de dépenses de Santé publique annuellement [1]. Une dyspnée, une fatigue et une sensation d'oppression rendent les activités quotidiennes de cette population éprouvantes. La kinésithérapie respiratoire est au coeur de la prise en soin pour améliorer cette qualité de vie, limiter les exacerbations et rendre les patients acteurs de leur santé. Ainsi, face aux enjeux impliqués dans cette pathologie, proposer à nos patients de prendre de la hauteur et sortir de l'environnement classique de la rééducation, serait une piste éventuelle de recherche dans le but d'améliorer leur quotidien.