À ce jour, nos techniques et nos protocoles de kinésithérapie résultent d’un accord professionnel étayé par des publications d’experts en masso-kinésithérapie ou issues de sociétés savantes. Ils sont également influencés et renforcés par les résultats d’études dans des domaines tels que la bio-mécanique, la neurophysiologie ou les sciences neurocognitives, comme par exemple dans les études du physiothérapeute australien Moseley.

Les études sont recensées en fonction de leur niveau de preuve scientifique ou de leur grade (cf. tableau ci-contre).

Les études en masso-kinésithérapie sont plutôt de niveau 4, voire 3, et seules quelques techniques ont un grade B comme l’utilisation du TENS ou de la cryothérapie.

Le constat reste qu’il est difficile de réaliser des études bien menées, tant le monde des cliniciens et celui des chercheurs peut être dissocié, tant les financements sont difficiles à trouver dans le domaine de la kinésithérapie, et tant que nos études ne sont pas réellement structurées au niveau Master… Néanmoins, le contenu de nos études s’étoffe, les kinésithérapeutes cumulent les Masters 2 professionnels ou de recherche, les publications se poursuivent au sein de groupes de travail en masso-kinésithérapie ou pluridisciplinaires, l’accessibilité à ces publications se fluidifie.

La profession se bat et se débat.

Les kinésithérapeutes assument fièrement le fait d’être des cliniciens au fait des publications récentes. Comme chaque professionnel mûr et responsable que nous sommes, nous continuerons à soutenir les auteurs et à favoriser et développer les travaux de recherche.

L’avenir est devant nous, poursuivons sa construction !