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Brèves

Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1491 - 01/06/2017

Recherche
Un exosquelette pour prévenir les chutes
Des chercheurs de la Scuola Sant’Anna en Italie et de l’école polytechnique fédérale de Lausanne planchent actuellement sur un exosquelette qui pourrait permettre aux personnes âgées de garder leur équilibre et d’éviter les chutes. C’est une première : habituellement, les exosquelettes sont utilisés pour accompagner ou améliorer un mouvement normal, et non pour compenser un mouvement inattendu, comme une perte d’équilibre.

Le patient est installé dans un harnais, avec des moteurs au niveau des hanches, reliés aux cuisses par des montants articulés. Dans un premier temps, l’exosquelette analyse les particularités de sa démarche. Une fois ces données en mémoire, il est capable de détecter les mouvements anormaux, par exemple si la personne glisse. Les moteurs entrent alors en action et compensent ce mouvement anormal en agissant sur les cuisses afin que la personne retrouve sa stabilité.
À ce stade, l’exosquelette n’a été testé qu’en laboratoire, sur huit personnes âgées et deux patients amputés au-dessus du genou. Ils devaient marcher sur un tapis roulant qui leur faisait artificiellement perdre l’équilibre.
Prochaine étape : rendre l’exosquelette plus discret et portatif, pour pouvoir effectuer des tests dans des conditions de vie réelle.
(France Info)

Fin de 3e année dans les IFMK
Un dispositif peu cohérent
En ce mois de juin sera diplômée la dernière promotion de “K3” formés selon l’ancien système, avant la réforme des études. Un arrêté daté du 2 mai précise la situation de ceux qui ne valideraient pas l’ensemble de la formation suivie en 2016-2017. S’ils valident moins de 60 % des modules de troisième année, ils seront invités à redoubler et à “poursuivre leur scolarité selon le nouveau régime d’études”. S’ils valident au moins 60 % des modules au programme, ils devront faire un stage de cinq semaines dans un établissement choisi par le directeur de l’IFMK et la commission d’attribution des crédits (qui ne les connaît pas puisqu’elle ne s’occupe pas des étudiants qui achèvent leur cursus selon l’ancien système), en lien avec les modules manquants, valider deux mises en situation professionnelle au lit du malade et passer un écrit. S’ils ratent ce dernier, il y aura une session de rattrapage en janvier 2018. S’ils réussissent tout cela, la DRJSCS leur donnera leur diplôme, sans la traditionnelle soutenance de mémoire.
En cas d’échec, ils intègreront la 4e année d’études du nouveau cursus. Pour le corps enseignant comme pour les étudiants, ce dispositif semble bien confus et complexe !

Salariés
Création d’une prime d’engagement
Un décret daté du 9 mai instaure une prime d’engagement de service public pour les kinésithérapeutes et orthophonistes de la fonction publique hospitalière. Le but est de faciliter le recrutement sur certains “postes prioritaires” (maximum un par an et par établissement, pour chaque profession – la liste est fixée chaque année par l’ARS). Elle s’élève à 9 000 €, versés en trois fois : 3 000 € au début de la période de stage, sous réserve de titularisation, la même somme à la fin de la première année d’engagement et le reste à la fin de la deuxième.

Le chiffre
6 % seulement des professionnels de santé ont un médecin traitant qu’ils consultent régulièrement, d’après un sondage réalisé par le “Journal international de médecine” en avril, auquel 800 personnes ont participé.

© D.R.

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