Le maintien de l’accès aux soins durant les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) est une question cruciale. Or les hôpitaux franciliens sont habituellement débordés, sans parler des urgences, en particulier lorsque les personnels prennent leurs congés d’été. Pour préparer ces semaines sous forte pression, le ministère de la santé concentre son action sur 3 points. D’abord, le maintien de l’accès aux soins dans les territoires concernés, en mobilisant tous les acteurs du public, du privé et la médecine territoriale, en tablant sur une augmentation de 5% de la fréquentation des services d’urgences pendant les JOP et en identifiant 3 publics particuliers : les touristes, les sportifs et leur staff, les personnes en situation de handicap. Ensuite, les situations sanitaires exceptionnelles, les risques climatiques, infectieux, nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques et les risques de cyberattaques, pour lesquels des contre-mesures sont en construction. Enfin, le sport-santé, qui sera grande cause nationale en 2024 et doit constituer l’héritage de ces Jeux.

En outre, un centre de santé sera créé au cœur du village olympique et paralympique, sous la houlette de l’AP-HP et entièrement financé (à hauteur de 3,8 M€) par Paris 2024.

Par Sophie Conrard (avec Hospimedia)

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