L'étude sur laquelle nous avons travaillé de 2011 à 2015, nous a amené à considérer l'apprentissage de l'équitation comme pouvant épouser le modèle conatif, cher à Bui-Xuan [1]. De plus, il nous a été possible d'associer trois profils particuliers de cavaliers aux différentes phases de sa formation équestre. C'est ainsi qu'à chaque stade ou presque, correspond un type de sujet, qui présente une attitude particulière sur le cheval avec des schémas biomécaniques bien particuliers. Ainsi, le débutant durant les phases « émotionnelle » et « fonctionnelle » aura tendance à se replier sur lui-même, subissant ainsi le cheval, de peur de tomber.
Le cavalier confirmé aura dominé sa peur sans toutefois se libérer totalement et s'adapte aux mouvements du cheval en utilisant à l'excès sa mobilité pelvienne.
Enfin, l'expert au dernier stade, sera lui en position érigée sur sa monture, très fixe au niveau supérieur mais libre au niveau des membres inférieurs, ce qui imposera une surveillance de tous les instants sur le comportement de sa musculature rachidienne postérieure.

SPINAL BEHAVIOUR OF THE RIDER IN THE CONATIVE MODEL OF HORSERIDING
The study that we conducted for 3 years, led us to consider learning to ride as being able to marry the conative model, dear to Bui-Xuan [1]. In addition, it was possible for us to associate three particular profiles of riders with the different phases highlighted. Thus, at each stage or almost corresponds to a type of subject, which presents a particular attitude on the horse with very particular biomechanical diagrams. Thus, the beginner during the “emotional” and «functional» phases will tend to withdraw into himself, thus suffering the horse, for fear of falling.
The confirmed rider will have overcome his fear without freeing himself completely and will adapt to the movements of the horse by using his pelvic mobility to excess.
Finally, the expert at the last stage will be in an upright position on his mount, very fixed at the upper level but free at the level of the lower limbs, which will require constant monitoring of the behavior of his posterior spinal musculature.