L'attaque sur l'avant du pied a été particulièrement mise en avant et recommandée au cours des années 2010, partant du principe qu'elle réduirait contraintes et risque de blessures.
Des données plus récentes nous montrent que la réduction de contraintes est à interpréter, que le risque de blessures ne diminue pas mais que les régions atteintes par les blessures changent.
Par ailleurs, l'on ne court pas plus vite sur du long terme en attaque sur l'avant-pied. La prise en charge du coureur nécessite une vision globale des paramètres influant sur l'attaque du pied.

SHOULD WE NECESSARILY RECOMMEND A FOREFOOT STRIKE FOR RUNNERS IN 2024?
Forefoot strike was particularly promoted and recommended in early 2000 (years 2010), on the basis that it would reduce stress and the risk of injury. More recent data shows us that the reduction in stress needs to be interpreted, that the risk of injury does not decrease, but that the regions affected by injury change. What's more, you do not run faster over the long term by attacking with the forefoot. Taking care of the runner requires a global vision of the parameters influencing foot strike.